Personnages
Bienvenue dans le dictionnaire des personnages du roman à paraître Le Jour de la colère. Ce recueil a été conçu pour vous offrir un aperçu des personnages qui peuplent l’univers de cette histoire.
Lisbeth Portelance
Lisbeth Portelance est une gamine du peuple, une bonne fille à l’abord facile et avenant, qu’Anna prend à son service pour lui tenir compagnie à l’auberge et l’aider dans ses déboires. Anna se prend instinctivement d’amitié pour elle. Non pas seulement parce que la gamine la retrouve tous les matins avec le même plaisir qu’elle aurait à retrouver une amie. Aussi parce que la gamine révèle assez rapidement une sorte d’insoumission, une résistance, une force de caractère, une façon de répondre qui n’est pas sans déplaire à Anna — même si, par moments, elle en subit les conséquences.
L’amitié que lui porte la gamine est propre à rendre à Hannah une confiance dans les hommes qu’elle n’a plus depuis longtemps. Mais Anna a-t-elle vraiment raison de lui faire confiance ? L’avenir devait bientôt le lui apprendre.
La rôdeuse
La rôdeuse est une femme sans abri qui semble avoir un intérêt particulier pour la Tanière, l’auberge d’Anna. Elle s’avachit fréquemment devant la porte, comme si elle attendait l’arrivée d’Anna. Cette présence intrigue Anna, car son auberge, rarement fréquentée par plus de dix personnes, n’offre guère d’opportunités pour la mendicité.
Pourquoi la rôdeuse choisit-elle de se tenir devant la Tanière? Quel mystère cache-t-elle derrière son apparence négligée? Anna ne comprend pas encore les raisons de cet intérêt, mais la réponse pourrait bien se révéler surprenante.
Anna va se prendre peu à peu d’amitié pour la rôdeuse. Elle ne sait pas si elle l’aime et la chérit, comme il lui semble parfois, ou si elle est ennuyée de sa présence.
Personnages de la Compagnie
Paul Passementeries
Paul Passementeries, propriétaire de L’Écho du Nord, est le magnat de la presse du Pays des Occs. Il est une figure influente dans les mondes des affaires et de la politique, ayant rejoint la Compagnie grâce à sa position stratégique.
Paul n’est pas un actionnaire ordinaire. Sa présence aux réunions du Conseil indique la gravité des sujets abordés. Lors de ces réunions et des assemblées, il prend plaisir à taquiner Berger, trouvant amusant de le voir perdre son sang-froid.
Jean Berger
Jean Berger est un jeune actionnaire qui s’est distingué par sa maîtrise inégalée des techniques d’agrégation, contrairement à ses confrères qui doivent leur place à leur nom ou à leurs relations. Son entrée dans le cercle restreint des actionnaires de la Compagnie est due à son talent exceptionnel.
Paul Passementeries, ne voyant pas en Berger un égal, le taquine sans relâche, prenant plaisir à blesser sa vanité. Lors des réunions du Conseil, Passementeries l’interroge de manière à sous-estimer son intelligence, puis feint de s’étonner de ses capacités. Face à cette attention, Berger réagit souvent comme un animal paralysé. Mais est-il vraiment aussi vulnérable qu’il le paraît? L’histoire le révélera…
Christian Saint-Pierre
Christian Saint-Pierre est un gestionnaire de crise qui participe régulièrement aux réunions du Conseil. Les de Brut lui confient la tâche de transformer les troubles survenus au sein de la Compagnie en opportunités favorables.
Réputé pour son efficacité, Saint-Pierre permet au Conseil de mettre en œuvre ses plans les plus audacieux : remaniement du personnel, mises à pied massives, privatisation de services, rien ne lui résiste. Il assure aux de Brut qu’ils seront prêts à affronter toute adversité.
Le père de Brut lui confie la gestion de l’émeute de la Compagnie, n’osant pas s’imaginer comment Saint-Pierre va procéder cette fois-ci.
Leroy De la Goupillière
Leroy de la Goupillière est peut-être le moins occupé des employés de la Compagnie, mais il est certainement l’un des plus aimés. Sa sympathie naturelle lui vaut d’être généralement dans les bonnes grâces de tout le monde et au centre de toutes les attentions.
Ses collègues sont facilement convaincus par ses idées, car Leroy a une manière inimitable de les entraîner dans des histoires désopilantes qui donnent à la conversation une tournure inhabituelle, bien que chaque histoire contienne toujours une pointe de critique.
Leroy se retrouve souvent dans des situations cocasses, mais grâce à son adresse peu commune, il parvient toujours à s’en sortir sans conséquence. Cependant, le père de Brut lui recommande de faire preuve de diligence dans ses rapports avec les justiciables.
Auguste Tatillon
Auguste Tatillon a pour mission de veiller à ce que l’ordre règne à la Compagnie et de rapporter tout incident à Grübstick, l’intendant en place. Il dirige plusieurs hommes qu’il retrouve souvent rassemblés autour du petit Grégoire plutôt qu’occupés à travailler, ce qui l’ennuie profondément.
Ce qui le dérange encore plus, c’est de devoir faire porter le blâme à l’intendant, comme le Conseil le lui demande. Dans la droiture de sa conscience, Auguste est pris d’un scrupule d’honnête homme quand il s’agit de jouer des intérêts.
Dieudonné
Aux Pays des Occs, il est de coutume que les exhortations en faveur de la pura vida soient prononcées aux heures de grande affluence. Dieudonné est le prédicateur de la maison de Brut, c’est-à-dire de la Compagnie. Par moments, il adresse aux passants des exhortations inspirantes sur les joies du service et la dignité du labeur. À d’autres moments, il les sermonne depuis la chaire à prêcher qui domine l’entrée de la maison.
Fresne
Fresne s’appelle, en fait, Charles de Fresne et il n’y a rien à dire à son sujet sinon que c’est le maître des comptes de la Compagnie, un poste important dans le conseil de la Compagnie.
C’est un homme froid, qui ramène toujours la conversation sur les sujets qui l’intéressent, généralement ceux discutés lors des séances du Conseil.
Fresne, avec son sens aigu de la hiérarchie et ses susceptibilités de rang, tente parfois d’engager la conversation avec Anna. Cependant, elle préfère ne pas lui répondre, trouvant ses sujets d’intérêt plus adaptés aux jeunes gens. De plus, Fresne écoute toujours les réponses d’Anna avec un étonnement sévère, comme si elle lui donnait de l’ennui.
Maurice Rouge-Gorge
À la suite du soulèvement du Jour de la colère, le Pouvoir décrète l’état d’urgence et forme une force de frappe de trois cent mille hommes, appelée la Garde nationale, pour rétablir l’ordre public et rassurer la haute finance, ébranlée par les événements. Maurice Rouge-Gorge hérite de la charge de commandant en chef de la Cité, avec toute liberté de recourir à la force, s’il en ressent le besoin.